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MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 1 MG/ML, SOLUTION INJECTABLE

À quoi sert ce médicament ?

Ce médicament est préconisé pour le traitement des douleurs intenses lorsque les antalgiques de niveau plus faible sont insuffisants.

Comment le prendre ?

Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Avant de commencer le traitement et régulièrement pendant le traitement, votre médecin discutera avec vous de ce que vous pouvez attendre de l’utilisation de MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 1 mg/ml, solution injectable, du moment et de la durée du traitement, du moment auquel vous devez contacter votre médecin et du moment où vous devez l’arrêter (voir également, « Si vous arrêtez d’utiliser MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 1 mg/ml, solution injectable » dans cette rubrique).

Si vous avez l'impression que l'effet de MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 1 mg/ml, solution injectable est trop fort ou trop faible : consultez votre médecin ou votre pharmacien.

La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance, et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Les voie péridurale, intrathécale et intraventriculaire, nécessitent que :

    · la morphine utilisée soit SANS CONSERVATEUR,

    · la solution soit FILTREE AVANT L'INJECTION à travers un filtre de 0,22 µm (pour prévenir une éventuelle contamination particulaire suite à l'ouverture de l'ampoule).

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :

L'administration simultanée de morphine par deux voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.

Pour les modalités d’utilisation et d’administration des flacons de 50 ml et des poches de 100 ml, consulter la rubrique « informations destinées exclusivement aux professionnels de santé»

Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoires) :

Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel soit à des injections sous-cutanées de 5 à 10 mg toutes les 4 à 6 heures, soit à une analgésie autocontrôlée par voie intraveineuse avec des bolus de 0,5 à 1 mg suivi d'une période sans injection possible («période réfractaire») d'environ 10 minutes.

Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel à une perfusion intraveineuse continue de 0,01 à 0,02 mg/kg/h sous surveillance en salle de réveil ou en soins intensifs.

L'analgésie autocontrôlée par voie intraveineuse peut être réalisable à partir de 6 ans, les bolus sont de 0,015 à 0,02 mg/kg, suivis d'une période sans injection possible («période réfractaire») de 10 à 15 minutes. Il peut y être associé une dose continue de 0,005 à 0,02 mg/kg/h.

En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.

Traitement des douleurs chroniques (notamment d'origine cancéreuse)

Doses initiales en fonction de la voie d'administration

Rapportées au poids, les doses chez l'enfant et chez l'adulte sont équivalentes.

Voie sous-cutanée

Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,5 mg/kg/j (classiquement 30 mg/j chez l'adulte), en perfusion continue de préférence (plutôt qu'en injections itératives toutes les quatre à six heures).

Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera la moitié de la dose orale administrée. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d'emblée à une posologie supérieure (Voir adaptation posologique).

Voie intraveineuse

Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,3 mg/kg/j (classiquement 20 mg/j chez l'adulte), en perfusion continue de préférence.

Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera le tiers de la dose orale administrée. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d'emblée à une posologie supérieure (Voir adaptation posologique).

Chez les patients présentant des douleurs d'intensité variable dans la journée, il est possible d'utiliser un système d'analgésie contrôlée par le patient; une perfusion continue (à la posologie habituelle) sera associée à des bolus auto-administrables, équivalent à environ une heure de perfusion. Chaque bolus sera suivi d'une période sans injection possible («période réfractaire») de 10 minutes minimum.

Voie péridurale, intrathécale et intraventriculaire

Au cours des douleurs chroniques, il sera fait appel à ces voies lorsque les autres modes d'administration sont responsables d'effets indésirables inacceptables

Adaptation posologique

Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable).

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

Si vous avez utilisé plus de MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 1 mg/ml, solution injectable que vous n'auriez dû :

Les personnes ayant pris une dose trop importante peuvent développer une pneumonie causée par l’inhalation de vomissements ou de matières étrangères ; les symptômes peuvent comprendre un essoufflement, une toux et de la fièvre.

Les personnes ayant pris une dose trop importante peuvent également présenter des difficultés respiratoires entraînant une perte de connaissance ou même le décès.

En cas de surdosage ou d'intoxication accidentelle, prévenir d'urgence un médecin.

Si vous oubliez d'utiliser MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 1 mg/ml, solution injectable :

Demandez l'avis de votre médecin.

Si vous arrêtez d’utiliser MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 1 mg/ml, solution injectable :

Ne pas interrompre le traitement par MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 1 mg/ml, solution injectable sans l’accord de votre médecin. Si vous souhaitez interrompre le traitement par MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 1 mg/ml, solution injectable, demandez à votre médecin comment réduire progressivement la dose afin d’éviter l’apparition de symptômes de sevrage. Les symptômes de sevrage peuvent comprendre les effets suivants : courbatures, tremblements, diarrhée, douleurs abdominales, nausée, symptômes semblables à ceux de la grippe, accélération des battements du cœur et pupilles dilatées. Les symptômes psychologiques comprennent un sentiment intense d’insatisfaction, de l’anxiété et de l’irritabilité.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère

Quels sont ses effets indésirables possibles ?

Fréquent

    Confus

    Constipation

    Somnolence

    Symptômes de nausées et vomissements

Fréquence indéterminée

    Affections respiratoires NCA

    Allodynie

    Apnée

    Bouche sèche

    Cauchemar

    Démangeaisons

    Dépendance

    Dépression respiratoire

    Hallucinant

    Hyperalgésie

    Hyperhidrose

    Miction douloureuse

    Myoclonie

    Nerveux/nerveuse

    Pancréatite

    Pression du LCR augmentée

    Pustulose exanthématique aiguë généralisée

    Réaction anaphylactique

    Réaction de type anaphylactique

    Rétention urine

    Spasmes

    Syndrome d'apnée

    Syndrome de sevrage

    Sédation

    Trouble de la peau

    Urticaire

Fréquence non détectée

    Accélération cardiaque

    Angoisse

    Anorexie mentale et boulimie

    Articulation douloureuse

    Bouffée de chaleur

    Bâillement

    Diarrhée

    Dilatation des pupilles

    Dysphorie

    Frissons

    Grippe

    Injection

    Insomnie

    Irritable

    Jambes sans repos

    Mal au coeur

    Mal musculaire

    Nez qui coule

    Réaction indésirable

    Toxicomanie

    Tremblement

    Vomi