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information medicament

ZANOSAR, lyophilisat pour préparation injectable

À quoi sert ce médicament ?

Classe pharmacothérapeutique : ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS - code ATC : L01AD

Il s’agit d’un médicament cytostatique c’est-à-dire qu’il empêche la croissance de certaines cellules.

Il est indiqué notamment dans certaines maladies du pancréas.

Ce médicament peut être associé avec un autre médicament de la même classe, le 5-fluorouracile (5-FU). L’association a donné des résultats supérieurs à ceux obtenus par chacun des traitements administrés séparément.

Que contient ce médicament ?

streptozocine

Comment le prendre ?

Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Ce médicament doit être exclusivement préparé et administré par un professionnel de santé.

Ce médicament doit être administré par voie intraveineuse directe ou en perfusion courte (de l’ordre de 15 à 30 minutes).

Ce traitement peut également faire l’objet d’un traitement associé avec un médicament de la même classe appelé le 5-fluorouracile (5-FU).

Le médecin décidera de la dose à administrer en fonction de votre surface corporelle ainsi que de la durée du traitement.

Posologie

Quels sont ses effets indésirables possibles ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    · Rénaux : insuffisance rénale (défaillance des fonctions du rein) pouvant être grave. Votre médecin pourra vous prescrire des dosages sanguins et urinaires avant le traitement, pendant celui-ci, puis de façon répétée dans le mois suivant le traitement.

    · Digestifs : nausées importantes et vomissements qui ont parfois pu nécessiter l’interruption du traitement. Des cas de diarrhées ont également été signalés.

    · Hépatiques : une toxicité hépatique (du foie) a été observée chez certains patients : élévation de certaines enzymes hépatiques, taux anormalement bas d’albumine dans le sang (hypoalbuminémie).

    · Hématologiques et médullaires : la toxicité médullaire (au niveau de la moelle) et toxicité hématologique (au niveau du sang) est rare. L’anémie, le plus souvent légère à modérée et réversible, se manifeste le plus souvent par une baisse des valeurs de l’hématocrite (pourcentage du volume des globules rouges par rapport au volume sanguin total) et du taux d’hémoglobine. Cependant, quelques cas de leucopénie (taux anormalement bas de globules blancs dans le sang) et de thrombopénie importante (taux anormalement faible de plaquettes dans le sang (éléments jouant un rôle important dans la coagulation sanguine)) avec issue fatale ont été rapportés.

    · Métaboliques: des anomalies, le plus souvent faibles à modérées, et le plus souvent réversibles de la tolérance au glucose, ont été notées.

    · Autres effets généraux et locaux : une nécrose (destruction) des tissus a été observée lors du passage du produit en dehors de la veine. Des sensations de brûlures, du site d’injection jusqu’au bras, ont été rapportées chez certains patients.

        La dose recommandée pour une administration intraveineuse par jour est de 500 mg/m2 de surface corporelle pendant cinq jours consécutifs toutes les six semaines jusqu’à l’obtention d’un bénéfice thérapeutique maximal, ou l’apparition de signes de toxicité. Une augmentation de la dose au cours de ce schéma n’est pas recommandée.

        Pour les deux premières séquences, la dose hebdomadaire recommandée pour une administration intraveineuse est de 1 000 mg/m2 de surface corporelle. Pour les séquences suivantes, les doses peuvent être augmentées chez les patients pour lesquels il n’a pas été noté de réponse thérapeutique et chez qui il n’a pas été observé de manifestation de toxicité au cours du traitement précédent.

        Cependant, une dose de 1 500 mg/m2 de surface corporelle en une fois ne doit pas être dépassée (toxicité rénale).

        Avec ce schéma, le délai moyen de réponse est de dix-sept jours environ et le temps moyen pour obtenir une réponse maximale est de trente-cinq jours environ. On entend par réponse maximale le niveau de réponse thérapeutique que l’on ne peut pas améliorer par une augmentation des doses ou une augmentation du temps de traitement.

        La dose totale moyenne par cure de traitement pour obtenir une réponse thérapeutique est de l’ordre de 2 000 mg/m2 de surface corporelle.

        La dose totale moyenne pour obtenir une réponse maximale est de l’ordre de 4 000 mg/m2 de surface corporelle.

        La durée idéale du traitement d’entretien n’a pas encore été établie, quel que soit le schéma utilisé.

        Chez des patients atteints de tumeurs fonctionnelles, une surveillance régulière de l’insulinémie en période de jeûne permet une appréciation de la réponse biochimique au traitement.

        Chez des patients ayant des tumeurs fonctionnelles ou non, la réponse au traitement peut être évaluée par une réduction significative de la taille de la masse tumorale et des adénopathies.

        Chez des sujets porteurs de métastases de tumeurs carcinoïdes, la réponse thérapeutique sera évaluée sur la réduction significative du volume tumoral des métastases.

        · Streptozocine 500 mg/m2 jour pendant 5 jours,

        Traitement à renouveler à six semaines d’intervalle.

        Une réduction de dose ou un arrêt du traitement doivent être envisagés en cas d’insuffisance hépatique ou de signes de toxicité médullaire (apparaissant en général en cas d’association de la streptozocine avec une chimiothérapie).