Notice médicament

Télécharger Goodmed
information medicament

LEVETIRACETAM TEVA 1000 mg, comprimé pelliculé

À quoi sert ce médicament ?

Le lévétiracétam est un médicament antiépileptique (médicament utilisé pour traiter les crises d’épilepsie).

Lévétiracétam Teva est utilisé

• seul, chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une certaine forme

d’épilepsie nouvellement diagnostiquée. L'épilepsie est une maladie où les patients ont des crises répétées (convulsions). Le lévétiracétam est utilisé pour la forme d'épilepsie où

les crises n’affectent initialement qu’un seul côté du cerveau, mais qui par la suite pourraient s'étendre à des zones plus larges des deux côtés du cerveau (crise partielle avec

ou sans généralisation secondaire). Le lévétiracétam vous a été prescrit par votre médecin afin de réduire le nombre de crises.

• en association à d’autres médicaments antiépileptiques pour traiter : oles crises partielles avec ou sans généralisation chez l’adulte, l’adolescent,

l’enfant et le nourrisson à partir de l’âge de 1 mois, oles crises myocloniques (mouvements brefs et saccadés d’un muscle ou d’un

généralisée idiopathique (ce type d’épilepsie qui est supposé avoir une cause génétique).

Que contient ce médicament ?

lévétiracétam

Quel est son taux de remboursement ?

Taux de remboursement: 65%

Prix: 23.58

Comment le prendre ?

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Prenez le nombre de comprimés indiqué par votre médecin.

Lévétiracétam Teva doit être pris deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir, approximativement à la même heure chaque jour.

Traitement en association et monothérapie (à partir de l’âge de 16 ans)

• Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus :

Posologie usuelle : comprise entre 1000 mg et 3000 mg par jour.

Quand vous allez prendre Lévétiracétam Teva pour la première fois, votre médecin vous prescrira, pendant 2 semaines, unedose plus faible que la dose recommandée, ensuite vous prendrez la dose usuelle efficace la plus petite.

Par exemple : si votre dose quotidienne est censée être de 1000 mg, vous commencerez par une dose initiale réduite de 1 comprimé de 250 mg le matin et 1 comprimé de 250 mg le

soir, suivie d’une augmentation progressive de la dose, par paliers, jusqu’à atteindre la dose de 1000 mg par jour au bout de 2 semaines de traitement.

• Adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou moins :

Votre médecin prescrira la forme pharmaceutique la mieux adaptée de lévétiracétam en fonction du poids et de la dose.

Quels sont ses effets indésirables possibles ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Prévenez immédiatement votre médecin, ou rendez-vous au service d'urgence le plus proche, si vous ressentez :

• faiblesse, sensation d’étourdissement ou de vertige, ou difficultés à respirer, car cela pourrait être des signes d'une réaction allergique (anaphylactique) grave ;

• gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge (œdème de Quincke) ;

• symptômes pseudo-grippaux et éruption cutanée sur le visage suivie d'une éruption cutanée

étendue avec une température élevée, une augmentation des taux d'enzymes hépatiques observée dans les tests sanguins et une augmentation d’un type de globules blancs

(éosinophilie), et un gonflement des ganglions lymphatiques (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [DRESS]) ;

• symptômes tels que faible volume d'urine, fatigue, nausées, vomissements, confusion et

œdème des jambes, des chevilles ou des pieds, car cela pourrait être un signe de diminution soudaine de la fonction rénale ;

• éruption cutanée pouvant former des cloques et ressembler à de petites cibles (taches

sombres centrales entourées par une zone plus pâle, avec un anneau sombre autour du bord) ( érythème polymorphe ) ;

• une éruption cutanée généralisée avec des cloques et décollement de la peau, en particulier autour de la bouche, du nez, des yeux et des organes génitaux ( syndrome de Stevens- Johnson ) ;

• une forme plus grave d'éruption cutanée provoquant un décollement de la peau sur plus de 30 % de la surface du corps ( nécrolyse épidermique toxique ) ;

• signes de changements mentaux graves ou si quelqu'un de votre entourage remarque des

signes de confusion, somnolence (endormissement), amnésie (perte de mémoire), troubles de la mémoire (oubli), un comportement anormal ou d'autres signes neurologiques, y compris

mouvements involontaires ou incontrôlés. Cela pourrait être les symptômes d'une encéphalopathie.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont rhinopharyngite, somnolence (envie de dormir), maux de tête, fatigue et étourdissements. Au début du traitement ou lors d’une

augmentation de la dose, les effets indésirables tels qu’envie de dormir, fatigue et étourdissement peuvent être plus fréquents. Ces effets devraient cependant diminuer avec le temps. Très fréquents : pouvant survenir chez plus d’1 personne sur 10

• rhinopharyngite ;

• somnolence (envie de dormir) ; maux de tête

Fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 10

• anorexie (perte d’appétit) ;

• dépression, hostilité ou agressivité, anxiété, insomnie, nervosité ou irritabilité ;

• convulsion, trouble de l’équilibre, étourdissement (sensation vertigineuse), léthargie (manque d’énergie et d’enthousiasme), tremblement (tremblement involontaire) ;

• vertige (sensation de rotation) ;

• toux ;

• douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie (troubles de la digestion), vomissement, nausée ;

• éruption cutanée;

• asthénie/fatigue ;

Peu fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 100

• diminution du nombre des plaquettes sanguines, diminution du nombre des globules blancs ;

• perte de poids, prise de poids ;

• tentative de suicide et idée suicidaire, trouble mental, comportement anormal, hallucination, colère, confusion, attaque de panique, instabilité émotionnelle/sautes d’humeur, agitation ;

• amnésie (perte de mémoire), trouble de la mémoire (oublis), troubles de la

coordination/ataxie (difficulté à contrôler les mouvements), paresthésie (fourmillements), trouble de l’attention (manque de concentration) ;

• diplopie (vision double), vision trouble ;

• valeurs élevées/anormales des tests de la fonction hépatique ;

• perte de cheveux, eczéma, prurit ;

• faiblesse musculaire, myalgie (douleur musculaire) ;

• blessure.

Rares : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 1 000

• infection ;

• diminution du nombre de tous les types de cellules sanguines ;

• diminution de la concentration de sodium dans le sang ;

• suicide, troubles de la personnalité (problèmes comportementaux), troubles de la pensée (réflexion lente, incapacité à se concentrer) ;

• idées délirantes ;

• encéphalopathie (voir sous-rubrique « Prévenez immédiatement votre médecin » pour une description détaillée des symptômes) ;

• aggravation de l’épilepsie ou augmentation de la fréquence des crises convulsives ;

• spasmes musculaires incontrôlables affectant la tête, le torse et les membres, difficultés à contrôler les mouvements, hyperkinésie (hyperactivité) ;

• modification du rythme cardiaque (électrocardiogramme) ;

• pancréatite ;

• insuffisance hépatique, hépatite ;

• diminution soudaine de la fonction rénale ;

• rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire) et augmentation de la créatine

phosphokinase sanguine associée. La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients non japonais.

• boitement ou difficulté à marcher.

Déclaration des effets secondaires

Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de

Liste des effets indésirables possibles :

AdolescenceSensation vertigineuseIrritableRhinopharyngiteComportement anormalAplasieAveugleManque de coordinationArrêt du traitement