Notice médicament
BUPIVACAINE MYLAN 2,5 mg/ml, solution injectable en flacon
À quoi sert ce médicament ?
La bupivacaïne fait partie du groupe des anesthésiques à liaison amide.
BUPIVACAINE MYLAN 2,5 MG/ML, solution injectable en flacon est utilisé pour anesthésier certaines parties du corps. Il est utilisé pour bloquer la douleur provoquée ou assurer une atténuation de la douleur. Il peut être utilisé pour :
· Anesthésier certaines parties du corps au cours des opérations chirurgicales chez les adultes et les enfants de plus de 12 ans
· Atténuer la douleur (analgésie péridurale) chez les adultes et notamment celle liées à l'accouchement, à la rééducation après une opération ou après un traumatisme et à certaines maladies des artères (artérite).
· Atténuer la douleur chez les nourrissons et les enfants âgés de plus d’un an.
Que contient ce médicament ?
chlorhydrate de bupivacaïne anhydre
Comment le prendre ?
L'utilisation de la bupivacaïne nécessite :
Quels sont ses effets indésirables possibles ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
La survenue d'un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage.
Les réactions toxiques, témoins d'un surdosage en anesthésique local peuvent apparaître dans deux conditions : soit immédiatement, par surdosage relatif dû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par surdosage vrai dû à l'utilisation d'une trop grande quantité d'anesthésique.
Les signes de toxicité peuvent être :
· sur le plan du système nerveux central : nervosité, agitation, bâillements, tremblements, appréhension, mouvements involontaires des globes oculaires, besoin irrésistible de parler, maux de tête, nausées, bourdonnements d'oreille. Ces signes d'appel nécessitent une surveillance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation : convulsions puis défaillance du système nerveux central.
· sur le plan respiratoire : tachypnée puis apnée (accélération puis arrêt plus ou moins prolongé de la respiration).
Les concentrations plasmatiques auxquelles peuvent apparaître les premiers signes de toxicité neurologique et cardiaque sont de 1,6 µg/mL.