Notice médicament
EXTENCILLINE 2,4 MUI, poudre et solvant pour suspension injectable IM
À quoi sert ce médicament ?
EXTENCILLINE est un antibiotique. Il contient la substance active benzathine benzylpénicilline. Il appartient à une famille de médicaments appelés « pénicillines ». Il s’agit d’un antibiotique actif tuant certaines bactéries responsables d’infections.
EXTENCILLINE est utilisé pour le traitement de :
· érysipèle (infection de la peau),
· syphilis,
· maladies infectieuses tropicales de la peau, provoquées par des bactéries de l'espèce Treponema telles que le pian ou la pinta.
EXTENCILLINE est également utilisée pour la prévention des maladies suivantes :
· rhumatisme articulaire aigu,
· glomérulonéphrite post-streptococcique (une forme spécifique d'inflammation du rein),
· érysipèle (infection de la peau).
Que contient ce médicament ?
benzathine benzylpénicilline
Quel est son taux de remboursement ?
Taux de remboursement: 65%
Prix: 11.11€
Comment le prendre ?
En principe, EXTENCILLINE 2,4 MUI, poudre et solvant pour suspension injectable IM est administrée par un professionnel de santé.
La dose recommandée est :
Traitement général :
Adultes et adolescents : 1,2 MUI une fois par semaine.
Enfants > 30 kg de poids corporel : 1,2 MUI une fois par semaine. Enfants < 30 kg de poids corporel : 600 000 UI une fois par semaine. Durée du traitement : dose unique.
Traitement de la syphilis :
Adultes et adolescents : 1 x 2,4 MUI,
Enfants : 50 000 UI/kg de poids corporel, sans toutefois dépasser 2,4 MUI,
(Le traitement doit être répété si les symptômes cliniques réapparaissent ou si les résultats de laboratoire restent fortement positifs),
Durée du traitement : dose unique,
Adultes et adolescents : 2,4 MUI une fois par semaine,
Enfants : 50 000 UI/kg de poids corporel, sans toutefois dépasser 2,4 MUI, Durée du traitement : 3 semaines,
Nouveau-nés et nourrissons : 1 x 50 000 UI/kg de poids corporel,
Durée du traitement : dose unique.
Traitement des maladies infectieuses tropicales de la peau (pian, pinta) :
Adultes et adolescents : 1 x 1,2 MUI.
Enfants > 30 kg de poids corporel : 1 x 1,2 MUI.
Enfants < 30 kg de poids corporel : 1 x 600 000 UI.
Durée du traitement : dose unique.
Préventions du rhumatisme articulaire aigu, de la glomérulonéphrite post-streptococcique et de l'érysipèle :
Adultes et adolescents : 1 x 1,2 MUI toutes les 3 à 4 semaines.
Enfants > 30 kg de poids corporel : 1 x 1,2 MUI toutes les 3 à 4 semaines.
Enfants < 30 kg de poids corporel : 1 x 600 000 UI toutes les 3 à 4 semaines.
Populations particulières (insuffisance rénale ou insuffisance hépatique)
La dose et l'intervalle d'administration seront déterminés par votre médecin. Veuillez contacter votre médecin si vous avez des questions sur votre dose.
Mode d’administration
La préparation ne peut être injectée que dans un muscle (administration intramusculaire uniquement). L'injection ne doit pas être administrée dans un tissu ayant une faible perfusion sanguine.
Le site d'injection doit être changé en cas d’injections intramusculaires répétées.
Des réactions locales sévères peuvent survenir pendant l'administration intramusculaire, en particulier chez les jeunes enfants. Pour cette raison, d’autres traitements tels qu’une pénicilline différente peuvent être utilisés lorsque cela est possible.
Si le solvant de reconstitution utilisé est une solution de lidocaïne injectable, la suspension obtenue ne doit jamais être administrée dans une veine. Pour éviter le risque d’administrer dans un vaisseau sanguin, il faut toujours aspirer avant d’injecter.
Se reporter aux informations destinées aux professionnels de santé concernant la préparation et l'administration de la suspension reconstituée, à la fin de cette notice.
Si vous avez utilisé plus de EXTENCILLINE 2,4 MUI, poudre et solvant pour suspension injectable IM que vous n’auriez dû
Comme pour l’ensemble des antibiotiques appartenant à cette classe thérapeutique, l’administration de ce médicament, en particulier en cas de surdosage, peut entraîner un risque d’encéphalopathie pouvant se traduire par une confusion, des troubles de la conscience, une crise ou encore des mouvements anormaux. Si de tels troubles apparaissent, consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien (voir rubriques 2 et 4).
À des doses extrêmement élevées, les pénicillines peuvent induire une excitabilité au niveau neurologique et musculaire ou des convulsions épileptiformes. En cas de suspicion de surdosage, demandez immédiatement l’avis d’un médecin.
Si vous oubliez d’utiliser EXTENCILLINE 2,4 MUI, poudre et solvant pour suspension injectable IM
Si vous pensez que vous n'avez pas reçu une dose, parlez-en immédiatement à votre médecin.
Si vous arrêtez d’utiliser EXTENCILLINE 2,4 MUI, poudre et solvant pour suspension injectable IM
Sans objet.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Quels sont ses effets indésirables possibles ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Très fréquent : peut affecter plus de 1 personne sur 10. Fréquent : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10.
Peu fréquent : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100. Rare : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000.
Très rare : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000.
Indéterminée : la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles
Infections et infestations
Fréquente : infection due à un champignon (candidose).
Troubles hématologiques et du système lymphatique
Très rare : certaines perturbations au niveau du sang (appelées anémie hémolytique, leucopénie, thrombopénie, agranulocytose).
Troubles du système immunitaire
Rare : réactions allergiques : éruption de la peau ressemblant à celle provoquée par une piqûre d’ortie (urticaire), angiœdème (gonflement), réactions cutanées (érythème polymorphe, dermatite exfoliative), fièvre, articulations douloureuses, choc anaphylactique avec collapsus et réactions anaphylactoïdes (asthme, lésion hémorragique de la peau appelée purpura, gêne gastro-intestinale).
Indéterminée : maladie sérique. Lors du traitement de la syphilis, une réaction de Jarisch-Herxheimer peut survenir en raison de la destruction des bactéries, caractérisée par de la fièvre, des frissons, des symptômes généraux et focaux. Des réactions para-allergiques peuvent survenir chez les patients atteints de mycoses de la peau (champignon cutané).
Troubles gastro-intestinaux
Fréquent : diarrhées, nausées.
Peu fréquent : inflammation de la muqueuse buccale (stomatite) et inflammation de la langue (glossite), vomissements.
Indéterminée : colite pseudomembraneuse (voir également rubrique 2).
Troubles hépato-biliaires
Indéterminée : inflammation du foie (hépatite), trouble de l'écoulement biliaire (cholestase).
Troubles rénaux et urinaires
Rare : maladie du rein (néphropathie), inflammation du rein (néphrite interstitielle).
Troubles du système nerveux
Indéterminée : troubles neurologiques graves appelés encéphalopathies à type confusion, des troubles de la conscience, une crise convulsive ou encore des mouvements anormaux en particulier en cas de fortes posologies ou de dysfonctionnement des reins (voir rubriques 2 et 3).
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Indéterminée: douleur au site d’injection, infiltrats au site d’injection. Investigations
Fréquent : Modifications de certains tests et investigations tels que :
· test de Coombs direct positif,
· tests de détermination des protéines urinaires faussement positifs avec des techniques de précipitation (méthode de Folin-Ciocalteu-Lowry, méthode du biuret),
· tests de détermination des acides aminés urinaires faussement positifs (méthode à la ninhydrine),
· simulation d'une pseudo-bisalbuminémie lors de la détermination de l'albumine par des méthodes électrophorétiques,
· tests non enzymatiques de détection du glucose dans l'urine et de l'urobilinogène faussement positifs,
· niveaux élevés lors de la détermination des 17-cétostéroïdes dans l'urine (lorsque la réaction de Zimmermann est utilisée) (voir rubrique 2).
Des réactions locales sont possibles chez le nourrisson.
On ne peut exclure que, dans de très rares cas et en raison de la teneur en povidone, il y ait une accumulation de povidone dans le système réticulo-endothélial (SRE) ou un dépôt localisé et une formation de granulomes qui pourraient être confondus avec des tumeurs.
Déclaration des effets secondaires
Liste des effets indésirables possibles :
Test de Coombs direct positifBisalbuminémieGlucose urinaireProtéine urinaireCandida SAIDiarrhéeRéaction localeMal au coeur