Notice médicament

Télécharger Goodmed
information medicament

ZONISAMIDE MYLAN 25 mg, gélule

À quoi sert ce médicament ?

Zonisamide Mylan contient le principe actif zonisamide et est utilisé comme médicament antiépileptique.

Zonisamide Mylan est indiqué pour traiter les crises touchant une partie du cerveau (crises partielles), pouvant être suivies ou non d’une crise touchant l’ensemble du cerveau (généralisation secondaire).

Zonisamide Mylan peut être utilisé :

• seul, pour traiter les crises d’épilepsie chez les adultes,

• en association avec d’autres médicaments antiépileptiques pour traiter les crises d’épilepsie chez les adultes, adolescents et enfants à partir de 6 ans.

Que contient ce médicament ?

zonisamide

Quel est son taux de remboursement ?

Taux de remboursement: 65%

Prix: 4.82

Comment le prendre ?

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

La dose adulte recommandée

Si vous prenez Zonisamide Mylan seul :

• La dose initiale est de 100 mg une fois par jour.

• Elle pourra être augmentée par paliers de 100 mg au maximum à intervalles de deux semaines.

• La dose recommandée est de 300 mg une fois par jour.

Si vous prenez Zonisamide Mylan en association avec d’autres médicaments antiépileptiques :

• La dose initiale est de 50 mg une fois par jour, répartie en deux doses égales de 25 mg.

• Elle pourra être augmentée par paliers de 100 mg au maximum à intervalles d’une à deux semaines.

• La dose quotidienne recommandée varie entre 300 mg et 500 mg.

Utilisation chez les enfants (âgés de 6 à 11 ans) et les adolescents (âgés de 12 à 17 ans) dont le poids est d’au moins 20 kg :

• La dose initiale est de 1 mg par kg de poids corporel une fois par jour.

• Elle pourra être augmentée par paliers de 1 mg par kg de poids corporel à intervalles d’une à deux semaines.

Si vous pensez que l’effet de Zonisamide Mylan est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

• Les gélules de Zonisamide Mylan doivent être avalées entières avec de l’eau.

• Ne pas mâcher les gélules.

• Zonisamide Mylan peut être pris une ou deux fois par jour, selon les indications de votre médecin.

• Si vous devez prendre Zonisamide Mylan deux fois par jour, la moitié de la dose quotidienne doit être prise le matin et l’autre moitié le soir.

Si vous avez pris plus de Zonisamide Mylan que vous n'auriez dû :

Si vous avez pris plus de Zonisamide Mylan que vous n’auriez dû, signalez-le immédiatement à un

proche (un parent ou un ami), à votre médecin ou à votre pharmacien, ou allez au service des Urgences de l’hôpital le plus proche, en emportant votre médicament. Vous pouvez présenter une somnolence et

vous pouvez perdre connaissance. Vous pourriez également ressentir des nausées, des maux d’estomac, des contractions musculaires, des mouvements involontaires des yeux, un malaise, ou

présenter un ralentissement des battements du cœur ou de la respiration et une diminution du fonctionnement de vos reins. N’essayez pas de conduire.

Si vous oubliez de prendre Zonisamide Mylan :

• Si vous oubliez de prendre une dose, ne vous inquiétez pas et prenez la dose suivante à l’heure habituelle.

• Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.

Si vous arrêtez de prendre Zonisamide Mylan :

• Zonisamide Mylan est indiqué pour des traitements prolongés. Vous ne devez diminuer la dose qui vous a été prescrite ou arrêter le traitement que sur les indications de votre médecin.

• Si votre médecin vous conseille d’arrêter le traitement, la posologie de Zonisamide Mylan sera diminuée progressivement pour limiter le risque d’une augmentation du nombre des crises.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

Quels sont ses effets indésirables possibles ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Zonisamide Mylan appartient à une famille de médicaments (sulfonamides) pouvant provoquer des

réactions allergiques graves, des éruptions cutanées graves et des troubles sanguins, pouvant être mortels dans de très rares cas.

Contactez votre médecin immédiatement si vous :

• avez des difficultés à respirer, un gonflement du visage, des lèvres ou de la langue, ou une éruption cutanée grave, car ces symptômes peuvent être le signe d’une réaction allergique grave.

• présentez des signes de coup de chaleur : température corporelle élevée mais avec peu ou pas de transpiration, battements de cœur et respiration rapides, crampes musculaires et confusion.

• avez des pensées d’automutilation ou de suicide (vous infliger des blessures ou vous donner la

mort). Un petit nombre de patients traités par des antiépileptiques tels que Zonisamide Mylan ont eu des pensées d’automutilation ou suicidaires.

• avez des douleurs dans les muscles ou une sensation de faiblesse, car ceci peut être le signe d’une destruction musculaire anormale pouvant être à l’origine de problèmes rénaux.

• ressentez une douleur soudaine dans le dos ou à l’estomac, si vos mictions sont douloureuses ou

si vous remarquez la présence de sang dans vos urines, car cela peut être le signe de calculs rénaux.

• développez des problèmes visuels, tels qu’une douleur aux yeux ou une vision trouble lors de la prise de zonisamide.

Contactez votre médecin dès que possible si vous :

• avez une éruption cutanée inexpliquée, car elle pourrait évoluer en éruption cutanée plus grave ou en desquamation (décollement de la peau).

• ressentez une fatigue inhabituelle ou si vous vous sentez fiévreux, si vous avez mal à la gorge,

les ganglions lymphatiques gonflés, ou si vous trouvez que vous avez plus facilement des bleus, car cela peut signifier que vous avez des troubles sanguins.

• présentez des signes d’augmentation du taux d’acide dans le sang : maux de tête, somnolence,

essoufflement et perte d’appétit. Votre médecin aura peut-être besoin de surveiller et traiter cette anomalie.

Votre médecin peut décider d’arrêter votre traitement par Zonisamide Mylan.

Les effets indésirables les plus fréquents de Zonisamide Mylan sont d’intensité légère. Ils surviennent

pendant le premier mois de traitement, et diminuent habituellement avec la poursuite du traitement. Chez les enfants âgés de 6 à 17 ans, les effets indésirables sont similaires à ceux décrits ci-dessous,

avec les exceptions suivantes : pneumonie, déshydratation, diminution de la transpiration (fréquent), anomalies des enzymes hépatiques (peu fréquent), infection de l’oreille moyenne, maux de gorge,

infections des sinus et de la poitrine, toux, saignements de nez, nez qui coule, maux d’estomac, vomissements, éruptions cutanées, eczéma et fièvre.

Très fréquents : peuvent affecter plus de 1 patient sur 10

• agitation, irritabilité, confusion, dépression

• troubles de la coordination musculaire, vertiges, troubles de la mémoire, somnolence, vision double

• perte d’appétit, diminution des taux sanguins de bicarbonates (substance empêchant le sang de devenir acide)

Fréquents : peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10

• difficultés d’endormissement, pensées étranges ou inhabituelles, sentiment d’anxiété ou d’émotivité

• pensées ralenties, perte de concentration, difficulté à parler, sensations anormales au niveau de la peau (fourmillements et picotements), tremblement, mouvements involontaires des yeux

• calculs rénaux

• éruptions cutanées, démangeaisons (prurit), réactions allergiques, fièvre, fatigue, symptômes ressemblant à ceux de la grippe, chute des cheveux (alopécie)

• ecchymose (petit bleu dû à un écoulement de sang dans la peau à partir des vaisseaux sanguins endommagés)

• perte de poids, nausées, indigestion, douleurs abdominales, diarrhée (selles molles), constipation.

• gonflement (œdème) des pieds et des jambes.

• vomissements.

• sautes d’humeur.

• élévation du taux sanguin de la créatinine (un déchet produit qui est normalement éliminé par les reins).

• augmentation du taux d’enzymes hépatiques dans le sang.

Peu fréquents : peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 100

• nervosité, agressivité, idées suicidaires, tentative de suicide.

• inflammation ou calculs de la vésicule biliaire.

• calculs urinaires.

• infection ou inflammation des poumons et infections des voies urinaires.

• hypokaliémie (taux faible de potassium dans le sang) et crises convulsives.

• troubles respiratoires.

• hallucinations.

• tests d’urine anormaux.

Très rares : peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000

• pertes de mémoire, coma, syndrome malin des neuroleptiques (incapacité de bouger,

transpiration, fièvre, incontinence), état de mal épileptique (crises d’épilepsie prolongées ou répétées).

• essoufflement, inflammation des poumons.

• inflammation du pancréas (douleur intense à l’estomac ou dans le dos).

• troubles hépatiques, insuffisance rénale.

• éruptions cutanées graves ou desquamation (décollement de la peau) (pouvant s’accompagner de malaise ou d’une apparition de fièvre).

• destruction anormale des muscles (vous pourrez ressentir une douleur ou faiblesse musculaire) pouvant conduire à des problèmes rénaux.

• adénomégalie (augmentation de volume des ganglions lymphatiques), troubles sanguins (diminution du nombre de cellules sanguines pouvant augmenter le risque d’infection, entraîner

une pâleur, un sentiment de fatigue, vous rendre fiévreux, ou entraîner l’apparition plus fréquente de bleus).

• diminution de la transpiration et fièvre (« coup de chaleur »).

• problèmes avec votre urine.

• augmentation des taux sanguins de créatine phosphokinase ou d’urée qui peuvent être détectés dans un test sanguin.

• résultats anormaux des tests de la fonction hépatique

• glaucome, qui est une obstruction de l’évacuation du liquide à l’intérieur de l’oeil, entraînant

une augmentation de la pression dans l’oeil. Une douleur oculaire, une vision floue ou une baisse de vision peuvent survenir et peuvent être des signes de glaucome.

Déclaration des effets secondaires

Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration