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SORAFENIB BIOGARAN 200 mg, comprimé pelliculé

À quoi sert ce médicament ?

SORAFENIB BIOGARAN est utilisé dans le traitement du cancer du foie (carcinome hépatocellulaire).

SORAFENIB BIOGARAN est aussi utilisé dans le traitement du cancer du rein (carcinome rénal avancé) à un stade avancé lorsque le traitement standard n’a pas aidé à arrêter votre maladie ou est considéré inadapté.

SORAFENIB BIOGARAN est également dénommé inhibiteur multikinase. Il agit en ralentissant la vitesse de croissance des cellules cancéreuses et en bloquant l’apport en sang nécessaire à la croissance des cellules cancéreuses.

Que contient ce médicament ?

sorafénib

Quel est son taux de remboursement ?

Taux de remboursement: 100%

Prix: 1281.12

Comment le prendre ?

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

La dose recommandée de SORAFENIB BIOGARAN chez l’adulte est de deux comprimés à 200 mg, deux fois par jour.

Ceci équivaut à une dose totale journalière de 800 mg soit quatre comprimés par jour.

Avalez les comprimés de SORAFENIB BIOGARAN avec un verre d’eau, soit en dehors des repas soit au cours d’un repas pauvre ou modérément riche en graisses. Ne prenez pas ce médicament en même temps qu’un repas riche en graisses, car cela pourrait diminuer l’efficacité de SORAFENIB BIOGARAN. Si vous avez l’intention d’avoir un repas riche en graisses, prenez les comprimés au moins 1 heure avant ou 2 heures après le repas.

Il est important de prendre ce médicament à peu près à la même heure chaque jour, afin qu’il y ait une quantité constante du médicament dans votre sang.

Généralement, vous continuerez à prendre ce médicament tant que vous en tirerez des bénéfices cliniques et que vous ne ressentirez pas d’effets indésirables inacceptables.

Si vous avez pris plus de SORAFENIB BIOGARAN 200 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

Informez immédiatement votre médecin si vous avez pris (ou si quelqu’un d’autre) a pris plus de SORAFENIB BIOGARAN que la dose prescrite. Le fait de prendre trop de SORAFENIB BIOGARAN peut induire plus d’effets indésirables ou des effets indésirables plus sévères, en particulier diarrhées et réactions cutanées. Votre médecin peut vous demander d’arrêter de prendre ce médicament.

Si vous oubliez de prendre SORAFENIB BIOGARAN 200 mg, comprimé pelliculé

Si vous avez oublié de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en apercevez. Si le moment de prendre la dose suivante est proche, ne tenez plus compte de la dose oubliée et continuez normalement votre traitement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

Si vous arrêtez de prendre SORAFENIB BIOGARAN 200 mg, comprimé pelliculé

Sans objet.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

Quels sont ses effets indésirables possibles ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Ce médicament peut également affecter les résultats de certains tests sanguins.

Très fréquent : pouvant affecter plus de 1 personne sur 10

    · Diarrhée ;

    · Nausées ;

    · sensation de faiblesse ou de fatigue ;

    · douleur (y compris de la bouche, douleur abdominale, mal de tête, douleur osseuse, douleur d’origine tumorale) ;

    · chute des cheveux (alopécie) ;

    · rougeurs ou douleurs palmaires ou plantaires (syndrome main-pied) ;

    · démangeaisons ou éruptions ;

    · vomissements ;

    · saignements (y compris saignement cérébral, digestif, et des voies respiratoires ; hémorragie) ;

    · tension artérielle élevée ou augmentation de la pression sanguine (hypertension artérielle) ;

    · infections ;

    · perte d’appétit (anorexie) ;

    · constipation ;

    · douleur articulaire (arthralgie) ;

    · fièvre ;

    · perte de poids ;

    · sécheresse de la peau.

Fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10

    · syndrome pseudo-grippal ;

    · indigestion (dyspepsie) ;

    · difficulté à avaler (dysphagie) ;

    · inflammation ou sécheresse de la bouche, douleur de la langue (stomatite et inflammation des muqueuses) ;

    · faible taux de calcium dans le sang (hypocalcémie) ;

    · faible taux de potassium dans le sang (hypokaliémie) ;

    · faible taux de sucre dans le sang (hypoglycémie) ;

    · douleur musculaire (myalgie) ;

    · sensations anormales des doigts et des orteils, incluant des picotements ou un engourdissement (neuropathie sensitive périphérique) ;

    · dépression ;

    · problèmes d’érection (impuissance) ;

    · altération de la voix (dysphonie) ;

    · acné ;

    · inflammation, sécheresse ou desquamation de la peau (dermatite, desquamation cutanée) ;

    · insuffisance cardiaque ;

    · crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou douleur dans la poitrine ;

    · bourdonnements d’oreilles (acouphènes) ;

    · insuffisance rénale ;

    · taux de protéines anormalement élevé dans les urines (protéinurie) ;

    · faiblesse généralisée ou manque d’énergie (asthénie) ;

    · diminution du nombre de globules blancs (leucopénie et neutropénie) ;

    · diminution du nombre de globules rouges (anémie) ;

    · faible nombre de plaquettes dans le sang (thrombopénie) ;

    · inflammation des follicules pileux (folliculite) ;

    · activité réduite de la glande thyroïdienne (hypothyroïdie) ;

    · faible taux de sodium dans le sang (hyponatrémie) ;

    · altération du goût (dysgueusie) ;

    · rougeur du visage et souvent d’autres régions de la peau (bouffées vasomotrices) ;

    · écoulement nasal (rhinorrhée) ;

    · brûlures d’estomac (reflux gastro-oesophagien) ;

    · cancer de la peau (kérato-acanthome/cancer épidermoïde cutané) ;

    · épaississement de la couche externe de la peau (hyperkératose) ;

    · contraction soudaine et involontaire d’un muscle (spasmes musculaires).

Peu fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100

    · inflammation de la muqueuse de l’estomac (gastrite) ;

    · douleur du ventre (abdomen) due à une pancréatite, une inflammation de la vésicule biliaire et/ou des voies biliaires ;

    · jaunissement de la peau ou des yeux (jaunisse) dû à une quantité élevée de pigments biliaires (hyperbilirubinémie) ;

    · réactions de type allergique (y compris réactions cutanées et urticaire) ;

    · déshydratation ;

    · augmentation du volume des seins chez l’homme (gynécomastie) ;

    · difficultés respiratoires (maladie pulmonaire) ;

    · eczéma ;

    · glande thyroïdienne hyperactive (hyperthyroïdie) ;

    · éruptions cutanées multiples (érythème polymorphe) ;

    · augmentation anormale de la pression artérielle ;

    · perforation gastro-intestinale ;

    · oedème réversible de la partie postérieure du cerveau pouvant être associé à des maux de tête, des troubles de la conscience, une crise d’épilepsie et des troubles visuels, y compris une perte de la vision (leucoencéphalopathie postérieure réversible) ;

    · réaction allergique soudaine et sévère (choc anaphylactique).

Rare : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000

    · réaction allergique avec un gonflement de la peau (par exemple visage, langue) pouvant entraîner des difficultés à respirer ou à avaler (œdème de Quincke) ;

    · rythme cardiaque anormal (allongement du QT) ;

    · inflammation du foie pouvant entrainer des nausées, des vomissements, des douleurs dans le ventre ou une jaunisse (hépatite médicamenteuse) ;

    · une réaction cutanée pouvant être sévère semblable à un coup de soleil peut survenir sur la peau ayant été auparavant exposée à la radiothérapie (réactivation de la dermite radio-induite) ;

    · réaction grave au niveau de la peau et/ou des muqueuses pouvant inclure des cloques douloureuses et de la fièvre, y compris un décollement très important de la peau (syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell) ;

    · une destruction anormale des muscles pouvant conduire à des problèmes rénaux (rhabdomyolyse) ;

    · dégradation du fonctionnement des reins entraînant une fuite massive de protéines vers les urines (syndrome néphrotique) ;

    · une inflammation des vaisseaux de la peau pouvant conduire à une éruption cutanée (vascularite leucocytoclasique).

Fréquence indéterminée : ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles

    · dégradation du fonctionnement du cerveau pouvant être associée, par exemple, à une somnolence, à des modifications du comportement ou à une confusion (encéphalopathie) ;

    · élargissement et affaiblissement de la paroi d’un vaisseau sanguin ou déchirure dans la paroi d’un vaisseau sanguin (anévrismes et dissections artérielles) ;

    · nausées, essoufflement, rythme cardiaque irrégulier, crampes musculaires, convulsions, urines troubles et fatigue [syndrome de lyse tumorale (SLT)] (voir rubrique 2).

Déclaration des effets secondaires

Liste des effets indésirables possibles :

Carcinome hépatiqueHypophosphatémieHyperkératoseNez qui coulePerte des cheveux ou de poilsAnémieArticulation douloureuseAsthénieConstipationDifficulté à avalerDépressionÉrythrodermieDiarrhéePerturbation du goûtIndigestionÉruption cutanéePerte d'énergieFièvreReflux gastro-oesophagienMal de têteHémorragieFolliculiteSensibilité de la langueKératoacanthomeLymphocytopénieCarcinome épidermode cutanéAcanthomeSyndrome mains-piedsInsuffisance cardiaque congestiveHypertensionHypocalcémieHypoglycémieSyndrome de carence en potassiumSodium sanguin diminuéHypothyrodieInflammationLeucopénieCrise cardiaqueMal au coeurAcnéAffections vasomotrices de la peauTransaminasesPerte de poidsMal de gorge de l'ecclésiastiqueHémorragie cérébraleInfectionPeau rougeVomiBouche sècheIschémie cardiaquePeau sècheMal musculaireDesquamationAnorexie mentale et boulimieSyndrome mains-pieds secondaire à la chimiothérapieNeutropénieDouleurProtéine urinaire positiveDémangeaisonsInsuffisance rénaleSpasmesStomatiteThrombopénieBruits dans la tête