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information medicament

KEPPRA 1000 mg, comprimé pelliculé

À quoi sert ce médicament ?

Le lévétiracétam est un médicament antiépileptique (médicament utilisé pour traiter les crises d’épilepsie).

Keppra est utilisé :

seul, chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une certaine forme d’épilepsie nouvellement diagnostiquée. L'épilepsie est une maladie où les patients ont des crises répétées

(convulsions). Le lévétiracétam est utilisé pour la forme d'épilepsie où les crises n’affectent initialement qu’un seul côté du cerveau, mais qui par la suite pourraient s'étendre à des zones plus

larges des deux côtés du cerveau (crise partielle avec ou sans généralisation secondaire). Le lévétiracétam vous a été prescrit par votre médecin afin de réduire le nombre de crises.

en association à d’autres médicaments antiépileptiques pour traiter :

 les crises partielles avec ou sans généralisation chez l’adulte, l’adolescent, l’enfant et le nourrisson à partir de l’âge de 1 mois,

Que contient ce médicament ?

lévétiracétam

Quel est son taux de remboursement ?

Taux de remboursement: 65%

Prix: 26.2

Comment le prendre ?

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Prenez le nombre de comprimés indiqué par votre médecin.

Keppra doit être pris deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir, approximativement à la même heure chaque jour.

Traitement en association et monothérapie (à partir de l’âge de 16 ans)

Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus :

que la dose recommandée pendant 2 semaines, ensuite vous prendrez la dose quotidienne efficace la plus petite.

Par exemple : si votre dose quotidienne est censée être de 1000 mg, vous commencerez par une dose initiale réduite de 1 comprimé de 250 mg le matin et 1 comprimé de 250 mg le soir,

suivie d’une augmentation progressive de la dose, par paliers, jusqu’à atteindre la dose de 1000 mg par jour au bout de 2 semaines de traitement.

Adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou moins :

Votre médecin prescrira la forme pharmaceutique la mieux adaptée de Keppra en fonction du poids et de la dose.

Avalez vos comprimés de Keppra avec une quantité suffisante de liquide (par ex. un verre d’eau).

Vous pouvez prendre Keppra avec ou sans aliments. Après administration orale, le goût amer du lévétiracétam peut être perçu.

Durée de traitement :

Keppra est un traitement chronique. Vous devez poursuivre votre traitement par Keppra aussi longtemps que votre médecin vous l’a prescrit.

Les effets indésirables possibles après surdosage sont : envie de dormir, agitation, agressivité, diminution de la vigilance, inhibition de la respiration et coma.

Contactez votre médecin si vous avez pris plus de comprimés qu’il ne le fallait. Celui-ci mettra en place le traitement le plus adapté au surdosage.

Si vous oubliez de prendre Keppra

Contactez votre médecin si vous avez oublié de prendre une ou plusieurs doses. Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé oublié.

Si vous arrêtez de prendre Keppra

En cas d’arrêt de traitement, Keppra doit être arrêté progressivement afin d’éviter l’augmentation de la

fréquence des crises convulsives. Si votre médecin décide d’arrêter votre traitement par Keppra, il vous donnera les instructions concernant l’arrêt progressif de Keppra.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

Quels sont ses effets indésirables possibles ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Prévenez immédiatement votre médecin, ou rendez vous au service d'urgence le plus proche, si vous ressentez :

faiblesse, sensation d’étourdissement ou de vertige ou difficultés à respirer, car cela pourrait être des signes d'une réaction allergique (anaphylactique) grave

gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge (œdème de Quincke)

symptômes pseudo-grippaux et éruption cutanée sur le visage suivie d'une éruption cutanée

étendue avec une température élevée, une augmentation des taux d'enzymes hépatiques observée dans les tests sanguins et une augmentation d’un type de globules blancs (éosinophilie) et un

gonflement des ganglions lymphatiques (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [DRESS])

symptômes tels que faible volume d'urine, fatigue, nausées, vomissements, confusion et œdème

des jambes, des chevilles ou des pieds, car cela pourrait être un signe de diminution soudaine de la fonction rénale

éruption cutanée pouvant former des cloques et ressembler à de petites cibles (taches sombres

centrales entourées par une zone plus pâle, avec un anneau sombre autour du bord) (érythème polymorphe)

une éruption cutanée généralisée avec des cloques et décollement de la peau, en particulier autour de la bouche, du nez, des yeux et des organes génitaux (syndrome de Stevens-Johnson)

une forme plus grave d'éruption cutanée provoquant un décollement de la peau sur plus de 30 % de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique)

signes de changements mentaux graves ou si quelqu'un de votre entourage remarque des signes de confusion, somnolence (endormissement), amnésie (perte de mémoire), troubles de la mémoire

(oubli), un comportement anormal ou d'autres signes neurologiques, y compris mouvements involontaires ou incontrôlés. Cela pourrait être les symptômes d'une encéphalopathie.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont rhinopharyngite, somnolence (envie de dormir), maux de tête, fatigue et étourdissements. Au début du traitement ou lors d’une augmentation

de la dose, les effets indésirables tels qu'envie de dormir, fatigue et étourdissements peuvent être plus fréquents. Ces effets devraient cependant diminuer avec le temps.

Très fréquents : pouvant survenir chez plus d’1 patient sur 10

rhinopharyngite

somnolence (envie de dormir) ; maux de tête.

Fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 10

anorexie (perte d’appétit)

dépression, hostilité ou agressivité, anxiété, insomnie, nervosité ou irritabilité

convulsion, trouble de l’équilibre, étourdissement (sensation vertigineuse), léthargie (manque d’énergie et d’enthousiasme), tremblement (tremblement involontaire)

vertige (sensation de rotation)

toux

douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie (troubles de la digestion), vomissement, nausée ;

éruption cutanée

asthénie/fatigue.

Peu fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 100

diminution du nombre des plaquettes sanguines, diminution du nombre des globules blancs ;

perte de poids, prise de poids

tentative de suicide et idée suicidaire, trouble mental, comportement anormal, hallucination, colère, confusion, attaque de panique, instabilité émotionnelle/sautes d’humeur, agitation

amnésie (perte de mémoire), trouble de la mémoire (oublis), troubles de la coordination/ataxie

(difficulté à contrôler les mouvements), paresthésie (fourmillements), trouble de l’attention (manque de concentration)

diplopie (vision double), vision trouble

valeurs élevées/anormales des tests de la fonction hépatique

perte de cheveux, eczéma, prurit

faiblesse musculaire, myalgie (douleur musculaire)

blessure.

Rares : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 1000

infection

diminution de tous les types de cellules sanguines

réactions allergiques sévères (DRESS, réaction anaphylactique [réaction allergique grave et importante], œdème de Quincke [gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge])

diminution de la concentration de sodium dans le sang

suicide, troubles de la personnalité (problèmes comportementaux), troubles de la pensée (réflexion lente, incapacité à se concentrer)

idées délirantes

encéphalopathie (voir sous-rubrique « Prévenez immédiatement votre médecin » pour une description détaillée des symptômes)

aggravation de l’épilepsie ou augmentation de la fréquence des crises convulsives

spasmes musculaires incontrôlables affectant la tête, le torse et les membres, difficultés à contrôler les mouvements, hyperkinésie (hyperactivité)

modification du rythme cardiaque (électrocardiogramme) ;

pancréatite

insuffisance hépatique, hépatite

diminution soudaine de la fonction rénale

éruption au niveau de la peau, pouvant former des cloques et se présenter sous la forme de petites cocardes (un bouton central foncé entouré d’une zone plus claire et d’un anneau sombre en

bordure) (érythème multiforme), éruption généralisée avec des ampoules et un décollement de la peau notamment autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (syndrome de

Stevens-Johnson), et une forme plus grave entraînant un décollement de la peau sur plus de 30 % de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique)

rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire) et augmentation de la créatine phosphokinase

sanguine associée. La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients non japonais

boitement ou difficulté à marcher

association des symptômes de fièvre, raideur musculaire, tension artérielle et fréquence cardiaque instables, confusion, faible niveau de conscience (signes possibles d’un trouble appelé

syndrome malin des neuroleptiques

). La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients non japonais.

Liste des effets indésirables possibles :

AdolescenceSensation vertigineuseComportement anormalManque de coordination