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information medicament

NINLARO 2,3 mg, gélule

À quoi sert ce médicament ?

Qu'est-ce que NINLARO ?

NINLARO est un médicament anticancéreux qui contient de l'ixazomib, un ‘inhibiteur du protéasome’.

NINLARO est utilisé dans le traitement d’un cancer de la moelle osseuse appelé myélome multiple. Sa

substance active, l’ixazomib, agit en bloquant l’action des protéasomes. Les protéasomes sont des structures présentes à l’intérieur de la cellule qui digèrent les protéines dans les cellules et jouent un

rôle important dans la survie cellulaire. Dans la mesure où les cellules myélomateuses produisent beaucoup de protéines, elles peuvent être tuées par les inhibiteurs du protéasome.

Dans quel cas NINLARO est-il utilisé ?

NINLARO est utilisé dans le traitement des adultes atteints d’un myélome multiple. NINLARO vous

sera administré en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone qui sont d'autres médicaments utilisés dans le traitement du myélome multiple.

Ce qu’est le myélome multiple

Le myélome multiple est un cancer du sang affectant un type de cellule appelé plasmocyte. Un plasmocyte est une cellule sanguine qui produit normalement des protéines destinées à combattre les

infections. Les personnes souffrant d'un myélome multiple présentent des plasmocytes cancéreux, également appelés cellules myélomateuses et capables d'endommager les os. Les protéines produites

par les cellules myélomateuses peuvent endommager les reins. Le traitement du myélome multiple consiste à tuer les cellules myélomateuses et réduire les symptômes de la maladie.

Que contient ce médicament ?

ixazomib

Quel est son taux de remboursement ?

Taux de remboursement: 100%

Prix: 3564.46

Comment le prendre ?

NINLARO doit vous être prescrit par un médecin expérimenté dans le traitement du myélome

multiple. Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien.

NINLARO est utilisé en association avec le ‘lénalidomide’ (un médicament affectant le

fonctionnement de votre système immunitaire) et la ‘dexaméthasone’ (un médicament anti-inflammatoire).

NINLARO, le lénalidomide et la dexaméthasone sont pris dans le cadre de cycles de traitement de

4 semaines. NINLARO est pris une fois par semaine (le même jour) durant les 3 premières semaines de ce cycle. La dose recommandée est d’une gélule de 4 mg, administrée par voie orale.

La dose recommandée de lénalidomide est de 25 mg et est administrée une fois par jour, durant les

3 premières semaines du cycle de 4 semaines. La dose recommandée de dexaméthasone est de 40 mg et est administrée une fois par semaine, le même jour, pendant toute la durée du cycle de 4 semaines.

Calendrier posologique : NINLARO en association avec le lénalidomide et la dexaméthasone

 Prenez le médicament

Pour de plus amples informations sur l'utilisation et les effets de ces autres médicaments, veuillez lire les notices de ces médicaments.

Si vous souffrez de problèmes de foie ou de rein, votre médecin peut vous prescrire des gélules de

NINLARO de 3 mg. En cas d’effet indésirable, votre médecin peut vous prescrire des gélules de NINLARO de 3 mg ou 2,3 mg. Le médecin peut également ajuster la dose des autres médicaments.

Comment et quand prendre NINLARO ?

• Prenez NINLARO au moins une heure avant ou au moins deux heures après un repas.

• Avalez la gélule en entier avec de l'eau. Ne pas écraser, mâcher ou ouvrir la gélule.

Si vous avez pris plus de NINLARO que vous n'auriez dû

Un surdosage accidentel peut entraîner des effets indésirables graves. Si vous avez pris plus de

NINLARO que vous n'auriez dû, signalez-le immédiatement à un médecin ou rendez-vous immédiatement à l'hôpital. Emportez l'emballage du médicament avec vous.

Durée du traitement par NINLARO

Vous devrez continuer le traitement jusqu'à ce que votre médecin vous dise d'arrêter.

Si vous oubliez de prendre NINLARO

Si vous oubliez ou retardez une dose, vous devez prendre cette dose si la prochaine dose prévue doit

être prise plus de 3 jours ou 72 heures plus tard. Ne prenez pas la dose oubliée si la prochaine dose prévue doit être prise dans les 3 jours ou 72 heures.

Si vous vomissez après avoir pris une dose, ne prenez pas de nouvelle dose. Reprenez la dose suivante à l’heure habituelle.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou pharmacien.

Quels sont ses effets indésirables possibles ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Si vous ressentez l’un de ces effets secondaires graves pouvant concerner plus d'1 personne sur 10, parlez-en immédiatement à votre médecin ou votre pharmacien :

• numération plaquettaire faible (thrombocytopénie) pouvant accroître le risque de saignements de nez et favoriser l'apparition d'ecchymoses

• nausées, vomissements et diarrhée

• engourdissement, fourmillements ou sensations de brûlure au niveau des mains ou des pieds (neuropathie périphérique)

• gonflement des jambes ou des pieds (œdème périphérique)

• éruption cutanée, locale ou affectant tout le corps, pouvant s'accompagner de démangeaisons

• toux, sensibilité ou douleur à la poitrine, ou congestion nasale (bronchite)

Par ailleurs, si vous ressentez l’un de ces effets secondaires rares pouvant concerner jusqu'à 1 personne sur 1 000, parlez-en immédiatement à votre médecin ou votre pharmacien :

• éruption cutanée grave pouvant se traduire par l'apparition de petites papules rouges à violettes

(syndrome de Sweet) ou éruption cutanée avec desquamation de la peau et ulcères buccaux (syndrome de Stevens-Johnson)

• faiblesse musculaire, perte de sensations au niveau des orteils et des pieds ou perte du mouvement des jambes (myélite transverse)

• altération de la vision, de l'état mental ou crise convulsive (syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible)

Si l’un des effets secondaires ci-dessous devient grave, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.

Effets secondaires très fréquents pouvant concerner plus d'1 personne sur 10 :

• constipation

• douleurs dorsales

• symptômes pseudo-grippaux (infection des voies respiratoires supérieures)

• sensation de fatigue ou de faiblesse

• réduction du nombre de globules blancs, également appelés neutrophiles (neutropénie), pouvant accroître le risque d'infection

• perte d'appétit

• rythme cardiaque irrégulier (arythmie)

• troubles visuels dont vue brouillée, sécheresse oculaire et œil rouge (conjonctivite)

Effets secondaires fréquents pouvant concerner jusqu'à 1 personne sur 10 :

• réactivation du virus de la varicelle (zona) pouvant entraîner une éruption cutanée et une douleur (herpès zoster)

• diminution de la pression artérielle (hypotension)

• essoufflement ou toux ou respiration sifflante persistante (insuffisance cardiaque)

• décoloration jaune des yeux et de la peau (jaunisse pouvant être un symptôme d'insuffisance hépatique)

votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de

Liste des effets indésirables possibles :

BronchiteVaricelleÉruption cutanéeZonaNeuropathie sensorielleNeuropathie motrice périphériqueMaculeYeux troublesInfestationInfectionTrouble nerveux périphérique SAI